Yakitate Ja-Pan !! Un pain c'est tout 26
Titre volume  Yakitate Ja-pan N°26
Auteurs   Hashiguchi, Takashi (Auteur)
Kageyama, Tamako (Traducteur)
Vachey, Olivier (Adaptateur)
Edition  Delcourt : Lausanne , 2010
Collation   204 p
Illustration   noir et blanc
Format   18 x 11 cm
ISBN   978-2-7560-1771-6
Prix   6,25 EUR
Langue d'édition   français
Langue d'origine   français
Sujets   Mangas
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Eyguieres 052025901 BD/ HAS 26Jeune / 1er étage - BD 10
Résumé : Enfin, le voilà. Après plus de quatre ans de publication, les aventures dAzuma se terminent dans ce vingt-sixième et dernier tome. Sil est des séries dont lon redoute la fin, tant lattachement des personnages est grand, et où lon tremble à la lecture de la dernière page, ici, cette conclusion se présente comme une véritable libération. La fin dun calvaire, dun chemin de croix, pour une série si exceptionnelle à ses débuts et qui sest mis à se nécroser lentement, mais surement, à partir de sa seconde moitié. Ainsi, les derniers tomes étaient dune médiocrité innommable et il était temps que lhémorragie sarrête. Ainsi, nous retrouvons Azuma et ses amis dans ce combat ultime face à Kirisaki dominé par le Satan, un pain démoniaque qui la transformé en créature mi-homme mi-pain. Afin de sauver lhumanité, notre héros doit créer son Ja-Pan ultime, celui dont il est question depuis le tout début, pour boucler la boucle. La grandiloquence est donc de mise, et la légèreté de la série a totalement disparu. Les personnages se prennent vraiment au sérieux, tremblent à chaque instant, devant la monstruosité qui soppose à eux. Une surenchère qui aurait pu être légitime et excusable pour une conclusion si seulement tout nétait pas aussi grotesque, indigeste, et surjoué. La série hésite, titube, ne sait plus vers quelle direction aller, jusquà en devenir ridicule, comme le personnage de Kawachi. Ce dernier reprend des couleurs dans ce dernier tome, avec des réactions qui sont moins dégradantes quà laccoutumée. Néanmoins, lorsque labsurdité des transformations rejoint la médiocrité de jeux de mots (Ja-Pan Toast/Chopin Hoast), cest surtout la consternation qui sempare du lecteur. Alors quon pensait que cet ultime supplice servirait de libération finale, voici que lauteur pêche par excès de gourmandise une dernière fois. Jouant la garde du message humaniste et écologiste, il ressort le personnage de Pierrot Bolneze dans un épisode final centré sur le réchauffement climatique, qui serait accéléré par le dégagement de gaz carbonique lors de la levée. Un chapitre certes un peu plus léger, mais matinée de réactions toujours aussi moyennes, sans compter le malaise imposé par ce message que lauteur veut nous inculquer de force. A croire que Takashi Hashiguchi a fini par prendre aussi son manga trop au sérieux, victime sans doute dun dédoublement de personnalité. Bref, que dire pour conclure ? Quil ny a malheureusement pas grand-chose à sauver dans ce dernier tome, qui ne peut combler le néant des précédents, et qui ne se force pas tellement pour le faire. Même si le dernier épisode permet un décalage avec les dernières situations pesantes, il ne fallait pas non plus espérer retrouver la fraicheur des débuts. Au final, ce tome na quune seule qualité : cest que cest le dernier !