Bouteille dans la mer de Gaza (Une) |
Auteurs | Zenatti, Valérie (Auteur) |
Edition | L'Ecole des Loisirs : Paris , 2005 |
Collection | Médium |
Collation | 166 p. |
Format | 19 cm |
ISBN | 2-211-07275-5 |
Prix | 8,65 EUR |
Langue d'édition | français |
Langue d'origine | français |
Sujets | Palestiniens Conflit israélo-arabe -- Romans pour la jeunesse Guerre Palestine Israël Roman jeunesse Jérusalem Roman épistolaire Palestinien Moyen-Orient |
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Résumé : Tal, jeune Israëlienne habitante de Jérusalem, en a plus quassez de lhorreur banalisée des attentats. En désespoir de cause, elle écrit une lettre, la met dans une bouteille et demande à son frère, soldat, de labandonner quelque part à Gaza. La lettre doit lui permettre dentamer une correspondance électronique avec un ou une Palestinien(ne). Tal veut ainsi se prouver que tout espoir de paix et dentente nest pas perdu. Un jeune homme, vindicatif et ironique, lui répond. Après des débuts cahotiques, un échange sinstaure. Deux vies totalement différentes et pourtant si proches géographiquement sont mises en parallèle. Témoin direct dun attentat alors quelle filmait des rues de sa ville, Tal se remet doucement de son choc psychologique tandis que Naïm, le Palestinien part faire des études de médecine en Angleterre. Ils se donnent rendez-vous dans trois ans. Une amitié est née. Après Quand jétais soldate (Ecole des Loisirs), Valérie Zenatti continue son exploration du conflit israëlo-palestinien vécu aujourdhui par la jeunesse. Ce faisant, elle dépoussière une situation compliquée et nous montre la seule réalité valable : les jeunes Israëliens et Palestiniens ne comprennent pas (plus) la guerre qui les oppose, et ils souffrent, malheureux, impuissants. De cette souffrance peut naître une violence qui ne fait quentretenir la mésentente (voir lagressivité des premiers messages de Naïm). Et malgré ce contexte historico-politique si spécial, ils sont des jeunes comme tous les autres au monde, vivent leur adolescence avec des histoires damour, des enthousiasmes, des modes Lauteur, juive, adopte le point de vue dune Israëlienne, ce qui parfois la conduit à exprimer un sentiment de pitié, de commisération par rapport à Naïm. Cela ne transparaît cependant que très peu, et ne dispense en aucun cas de la lecture de ce beau roman grave et simple.
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