Résumé : Revoilà Gus, le pistolero le plus attachant de toute l'histoire du western. Désormais solitaire et joueur de poker, la routine guette l'homme qui ne s'arrête jamais. Sans doute pour ne pas regagner la bedaine d'une ancienne vie finalement pas si sécurisante que ça. C'est donc reparti pour de folles planches pleines de mouvement, de dynamisme, de dialogues qui fusent, de décisions rapides (c'est le far west après tout, la vie ne tient qu'à un battement de porte de saloon). Mais pas seulement. Le ton décalé que Blain a insufflé dans Gus devenu désormais un décor assez solide, il peut se permettre de rendre hommage aux classiques du genre. En y intégrant des têtes d'acteurs bien connus des films des années 60-70, en revisitant le thème du village terrorisé par le seigneur local Pas de risque cependant que notre tombeur prenne ces broutilles à coeur. Toujours fasciné par les filles, toutes les filles, elles restent son moteur autant que son ange gardien. La plus grande des quêtes jamais contées, voilà ce que raconte Gus : la conquête, infinie, de la femme.