Mémoires de la guerre civile (3)
Titre volume  Mémoires de la Guerre Civile N°3
Auteurs   Marazano, Richard (Auteur)
Ponzio, Jean-Michel (Illustrateur)
Edition  Dargaud : Bruxelles [etc.] , 2018
Collation   56 p
Illustration   Couv. en coul., Ill. en coul.
Format   34cm
ISBN   978-2-205-07769-8
Prix   13,99 EUR
Langue d'édition   français
Sujets   Bande dessinée adulte
Bande dessinée de science fiction
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SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Eyguieres 052037406 BD/A MAR 3Adulte / Rez-de-chaussée - BD adulte DU à ZDisponible
Résumé : R ebelle ou tenant du système en place, chacun a choisi son camp. Fort de ses prémonitions, Vivian rejoint logiquement les insurgés. De fait plus observateur qu’acteur, il suggère néanmoins une stratégie dans le but de faire tomber les Enclaves. Sise entre Europe et Asie, celle d’Istanbul semble être l’endroit-clef pour déclencher un mouvement de fond. Si seulement tous les membres de son escouades partageaient sa vision de cette révolte. Mémoires de la guerre civile tome 3, suite et fin de la fresque SF à grand spectacle signée Richard Marazano et Jean-Michel Ponzio. À défaut de véritable coup de théâtre, le scénario propose un emballement attendu et maîtrisé, ponctué de ce qu’il faut de scènes d’action, de sacrifices et de réflexions sur le devenir des sociétés. Sans être réellement décevante, cette conclusion ne se montre guère originale. Marazano récite sagement ses gammes et ne sort que très peu des ornières du genre : les héros héroïsent , la morale moralise et l’odeur des lasers plane sur le petit matin. Dans le même temps, l’ensemble de l’histoire est cohérente et les personnages parfaitement définis. Il manque juste le petit quelque chose de nouveau ou de discordant pour démarquer ces Mémoires des nombreux titres déjà existants sur ce thème. L’originalité est évidement plus probante aux niveaux des illustrations. L’approche cinématographique de Jean-Michel Ponzio continue de faire son effet. Pas de suggestion ou de métaphore dans ces pages, juste beaucoup de technique au service de l’ultra-réalisme. Rotoscopie pour les protagonistes, modèles 3D pour les véhicules et les bâtiments et une mise en scène millimétrée qui lie le tout. Ce rendu spécial ne laisse personne indifférent. Mais apprécié ou non, il démontre un niveau de maîtrise impressionnant de la part du dessinateur. En résumé, malgré une attention toute particulière apportée à sa réalisation, aussi bien graphique que scénaristique, ce final des Mémoires de la guerre civile n’arrive pas à se départir d’un petit air désagréable de tout ça pour ça et de déjà-vu.